Avant de critiquer les Italiens pour leur soi-disant incapacité à localiser ce pauvre jeune homme, les medias et les ONG français, ou je ne sais quels organismes donneurs de leçons, devraient songer à la parabole de " la paille et la poutre " : Pauline Laffont. La fille de Bernadette.... Tout le monde a donc oublié ? On a mis des mois à retrouver son cadavre près d'un simple chemin forestier dans les Cévennes sur lequel elle était allée se promener. Elle a fait une chute fatale... Et les journalistes ont relaté jusqu'à plus soif qu'elle avait été vue à Rio, à Cazouls-le Béziers, à Paris ou Rome... Et ce des mois durant. personne, parmi nos vaillants et si doués secouristes, n'avait été fichu de la retrouver !
On constate ainsi que les médias italiens ne sont pas pires que les français, il n' y par ailleurs que la BBC qui retranscrit la totalité de la conversation téléphonique complète à savoir qu' elle se termine par " .dying of pain... " ce qui se traduit par : " ( je suis entrain de ) mourir de douleur ! " A qui la faute aux Italiens bien sûr alors que la question qui se pose en tout premier lieu est celle des risques inconsidérés pris par ce jeune homme PARTI SEUL dans une région quasi désertique et inconnue de lui-même sans moyen de détection - 6PS -. et sans itinéraire déposé auprès de ses connaissances ou services quelconques comme la gendramerie ! Que d' imprudences voir d' inconscience pour ce jeune randonneur soit disant expérimenté pour entreprendre sa balade sur des sentiers très escarpés le long d' un parcours qu' il envisageait de faire jusqu' à Naples soit 250 km à pieds dans une zone côtière réputée difficile. La mort qui s' invite en cours de route soit le prix à payer pour ces nouveaux aventuriers qui pensent dominer la nature, de cette jeune génération qui a trop joué et regardé des jeux vidéos et qui se croient au-delà de leur écran en toute sécurité par delà les Frontières. Malheureusement la vraie vie n' est pas une vidéo sécurisée et la haute technologie ne couvre pas entièrement la surface de la terre. Un peu de bon sens, sang de bois, lui aurait suffit !!! A savoir un sifflet dans sa poche, ça ne pèse rien, ça fatigue peu de s' en servir et surtout ça s' entend de loin et ça ne se décharge pas. Evidemment si ce jeune homme est mort rapidement, dela n' aurait pas servi à grand' chose. Un vêtement, je n' ose pas écrire gilet, jaune ou orange fluo, peut être facilement repéré dans un cas comme celui-çi au milieu de la verdure. Deux précautions peu encombrantes qui ne coûtent rien et qui peuvent sauver la vie quand on crapahute SEUL au beau milieu d' une nature sauvage qui ne vous fera pas de cadeau si vous perdez pied. Une fois encore la preuve en est !
Mais non rien de plus normal de prendre des risques quand on est en pleine jeunesse dans la force de l' âge, ce que je conçois. Normal aussi de ne s' en prendre qu' à soi quand l' aventure tourne mal. D' accord ce pauvre homme est mort alors à sa famille de monter au créneau ce que la Maman ne manque pas de faire aidée des copains de son fils jugeant l' Etat italien " qui aurait dû faire plus et mieux " ! Rien d' étonnant à cette démarche depuis que nous vivons dans un mode de bisounours de plus en plus assistés puisque c' est pareil en France et d' après moi même PIRE en France . Qu' on en juge plutôt : à Pornichet c' est la faute au bateau, à Nantes la faute à la Police, au temps, la faute au (x) Gouvernement (s) aux Sauveteurs un point c' est tout ! Un appel disant " je ne sais pas où je suis" ne simplifie pas la tâche des secours qui en cette période et dans un pays qui a 7400 km de côtes sont très sollicités. La critique est facile, c'est toujours la faute des autres - la famille et les amis s'insurgent, mais ne reconnaîtront jamais que le jeune homme a été imprudent malgré son expérience car c' est aussi et avant tout la faute à pas de chance.
Par ailleurs peut-on exiger d'un pays qu'il prenne en charge, quelles que soient les conditions ce type de comportement, et qu'il en assume la charge financière ?
A comportement extrême, risque extrême qu'il faut assumer.C'est bien triste mais prendre de tels risques c' est une démarche personnelle. Donc cette famille ou plutôt ce jeune gars ont-ils souscrits une assurance spécifique pour un " trek " risqué ! C' est très dur à écrire mais comme les naufragés de la semaine dernière : certains font n'importe quoi, n'importe comment et, si un problème survient, considère que les services publics vont arrêter toutes activités pour s'intéresser au fantaisiste qui a choisi d'ignorer la prudence, ou a décidé d'agir en aventurier... Mais sans en assumer la responsabilité ! Mes pensées vont de suite aux services de secours Italiens pour avoir été tant dénigrés par les médias Français quand rien ne prouve que la France, dans la même circonstance, aurait fait mieux !
Tout cela dit j' ai avant tout du respect et de l’admiration pour les Jeunes qui sont encore capables d’abandonner tablettes, ordinateurs et soirées arrosées pour s’équiper d’un sac à dos et aller découvrir la nature. Et si cet homme avait réussi son périple il n' aurait eu droit à aucun reproche et n' aurait sans doute pas fait la UNE dans les MERDIAS durant plusieurs jours d' affilée.
PAIX à cet Homme valeureux !
NB : je pense à cette heure précise qu' une certaine Catherine B..... a sans doute hérité de" l' inconscience " de certains de ses ascendants ( pour rester dans l' humilité et ne pas dire courage ) afin d' aller joyeusement crapahuter en solitaire dans des endroits isolés et difficiles d' accès histoire de faire de superbes photos mélangeant à ce propos : ours et autres animaux très sauvages, petites fleurs et endroits dangereusement escarpés. L' un de ses oncles a été tué " accidentellement " à cause de sa PASSION pour les loups qu' il entendait protéger ce qui déplaisait aux chasseurs de ce coin de la Colombie Britannique où sa nièce s' est exilée. Par PASSION dans notre famille personne n' a jamais reculé devant rien quel que soit le but à atteindre et les risques encourus , étrangers que nous sommes à ce sentiment qu' est la PEUR, c' est inné dans notre famille. Et ça aide beaucoup ! Mais quand cela tourne mal on assume !