Bref ! Personnellement le mot RACE ne m' a jamais génée, troublée et encore moins choquée. Les mots sont ce qu' ils sont et j' en connais de bien plus graves ( voir plus bas ). Je suis loin, très loin, d' être une experte en langues étrangères pour savoir ce qui se passe ailleurs au niveau du langage mais en France il y a un méga problème de ce côté où il devient de plus en plus difficile de s' exprimer :
On est pas aveugle mais mal-voyant, pas sourd mais mal-entendant, pas handicapé mais en situation de handicap, pas femme de ménage mais technicienne de surface,
les nains sont devenus des personnes de petites tailles, les vieux des gens du 3ième âge, les clochards des SDF, les Romanichels des Gens du Voyage, les Noirs des Blacks. Ainsi va la novlangue et nous sommes priés de nous y soumettre sinon !
Sinon nous sommes d' affreux racistes ! Bonjour l' amalgame dont nous accable journellement la bobosphère. Alors au nom de l' hypocrisie supprimons donc le mot RACE et le mot raciste s' effacera de lui-même. Resteront les mots Bougnoule, Bicot, négro, entendus dans ma rue et même tenus par quelques-uns de mes amis à qui j' ai enlevé depuis le A majuscule car dans ce cas il s' agit d' insultes. Et les racistes, les vrais, je ne supporte pas ! Ceux qui par ignorance, bêtise, médiocrité, jalousie, par manque d' éducation ou encore de tolérance, et pire de méchanceté, insultent, dénigrent, méprisent, rejettent ceux que l' on nomme désormais les gens de la diversité. Oui le racisme est de plus en plus flagrant en France on ne peut plus le nier . Plutôt tenter de gérer ce problème car depuis une trentaine d' années deux phénomènes parallèles se sont installés aidés en cela par l' irresponsabilité de nos politicards
D' une part une nette crispation de la société à l' égard de l' immigration, devenue au fil des ans anarchique, qui contient une part de fantasme et une part de vécu pour certains qui se sentent dépossédés de leur Pays au profit d' une population allogène qui n' en finit plus de s' accroître. Et qu' il faudra désormais canaliser bien qu' il soit déjà trop tard !
Et par ailleurs une extension constante et infinie de ce que l' on place sous le vocable racisme qui fini par en dissoudre le sens et la gravité. Dans ce contexte les doutes se font jour et la perception se fausse. A force d' idéologie le racisme, y compris l' outrancier, ne fait plus honte à ceux qui en sont pétris, ils s' en libèrent. Et les discours démagogiques du " politiquement correct " finissent au:ssi par exacerber les ressentis des plus modérés.