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Marjan le vieux Lion de Kaboul
Fripon et ma poupée Barbie se la jouant façon King-Kong - années 60 -
Octobre 2003 - Mai 2014
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Knautschke
En réponse à l' Ami Franck
A  comme ANIMAUX
Au nom de tous  mes ...Chiens
 
AVE   CESAR !!
 
Parceque pour ce qui est des MIENS, je n'ai pas de merci à   leur dire !
Tant qu'il y aura des bêtes
Enfin n'est-il pas réconfortant quand le coeur las ou blessé  a quelques peines à retrouver ses  marques, d'être accueillie par le ronronnement  éloquent du Chat Ti'Gris quand je rentre seule à Paris, chez moi, le soir. 
 
Qu'il est doux  de retrouver  ainsi près d'un chien ou d'un chat  notre part d'essentiel  : celle qui est restée en Eden. Que ne  donnerais-je pas alors pour exister comme eux dans cet état d'immanence et  d'innocence bienheureuse.
Les animaux, à défaut d'avoir une âme, auront-ils  droit au respect en ce XXIe siècle ? Et ce dernier suffira-t-il pour  guérir l'espèce humaine de tant d'arrogance ? Puisqu'il manque encore un  mea culpa dans le grand souffle de repentance  qui, à tort ou à raison, est entrain de secouer  ce siècle : celui de l'homme à l'égard de l'animal à qui nous devons tant.   Il viendra un jour j'en suis sûre, c'est mon vœu  le plus  constant. Mais dans cette attente  tant qu'il y aura des bêtes,  il y en  aura toujours une sur laquelle ma main pourra se poser quand la rouerie  des uns, les afféteries des autres, la mauvaise foi, la méchanceté, qui  sont d'abord l'apanage des humains, me malmèneront.
 
Je n'ai jamais croisé  de ma vie un chien indifférent. Je dois des années de survie  à  l'un d'eux, et, j'ose le dire, je lui dois même la vie. Je ne peux  pas en dire autant des gens qui me cotoyaient à l'époque Et qui sur le bas  côté de la route, cet été là, m'ont laissée seule avec  mon  chagrin.
Car aussi longtemps que vous chevaux piafferez dans  nos collines, nous ne manquerons pas d'oxygène tout à fait. Aussi  longtemps que vous lions et antilopes d'Afrique parcourerez la savane le  monde ne sera pas tout à fait clos. Aussi longtemps que vous baleines,  chats, lapins, grizzlis, peuplerez nos écrans de cinéma  et de  télévision, l'imaginaire ne sera pas tout à fait captif. J'entends, hélas,  certains me rétorquer : comment oser s'attendrir sur la condition animale  quand tant de misères humaines perdurent sur cette terre ? Comme si la  compassion était une denrée limitée et que tout ce qui est donné à l'un  est forcément retiré à l'autre. Comme si la considération des pires  souffrances dont l'humanité se rend en partie responsable, devait nous  rendre insensible aux autres formes de douleurs si humbles  soient-elles.
 


On les tue, on les  mange, on les maltraite, on les enferme à la vie à la mort dans des labos  pourtant ils sont toujours là près de nous. Nous et ces animaux. Tous  ensemble hébergés par cette bonne vieille terre qui, bientôt, si nous n'y  prenons garde, ne sera plus qu'un univers de béton, de métal, de  plastique, de cages en verre et d'ordinateurs. Un monde culturisé mais  banalisé et traumatisé. Seront-elles alors encore là ces bêtes, seule  réserve bienfaitrice de nature, dernière référence d'authenticité, pour  nous rassurer et nous rappeler notre condition : seuls les aigles sont  capables de voler sur les cîmes.
A propos du mot Ame :
 
Ma réflexion sur ce sujet t' a heurté et je m'en désole car il ne s'agit que d'une simple confusion conceptuelle entre pensée et intelligence. Je m'explique, aidée en cela par Descartes s'interpellant lui aussi à son heure sur le sujet :
 
" Imaginons que l'âme des bêtes soit de même nature que la nôtre...  "
 
Personnellement je ne me suis jamais posée cette question, tant est loin de moi l'idée consternante que les animaux n'ont pas d'âme puisque, comme nous, ils souffrent, ils aiment, ils jouent en parfait état de conscience et de sensibilité. Mais jamais, hélàs, ils ne pourront nous demander des comptes sur notre manière de gérer la planète, pourquoi on les tue souvent sans raison, qui les a crée ? J'ai employé les mots " à défaut d'avoir une âme..." à tort je l'avoue, faisant que ma pensée de simple humaine, à cette heure,  se retrouve un peu plus embrouillée.