J'aimerais bien proposer mon assistance à vos amis, Christian; mais je suis trop lâche.
Comprenez-moi bien, je n'ai pas tant peur d'une petite bande de racailles de 18 ans que de la justice.
Le problème n'est pas culturel, contrairement à ce que vous sous-entendez bien souvent; car sur les territoires de leurs ancêtres, les limites sont aujourd'hui encore limpides.
Le problème est français : La lâcheté des juges et la démagogie humaniste et bienveillante de toute la magistrature !
Et ce sentiment d'impunité nourrit aisément tous les fantasmes dans leurs petites têtes brunes.
Le sentiment d'insignifiance les ronge, et seul un scénario où ils seraient les acteurs d'une conquête politique ou religieuse leur permet de maintenir un semblant d'équilibre psychique.
Alors ils se réfugient dans la légitimité que leur fournit une partie de leur identité, celle de leurs origines.
Peu importe la pertinence du discours, pourvu que la portée soit assez dérangeante pour attirer l'attention sur leur situation. Ils ne sont rien, et ils comptent bien devenir quelque chose.
Aussi, plus vous accorderez de crédit à leurs odieuses menaces, plus vous nourrirez leurs délires.
Il faut les décourager par l'attrition, ne plus les prendre au sérieux (ou du moins le feindre).
Ceux qui ont essayé de les raisonner ou de leur résister directement ont fini soit enterrés, soit emprisonnés.
Vous et vos deux augustins y perdrez à coup sûr, quelle que soit la méthode.