En dépit de l'action, c'est donc bel et bien la vacuité de la vie de ces adolescents qui est mise en avant. . Mais là où le film gagne en grandeur, c'est lorsqu'il parvient à dépasser le stade du cas personnel pour parler d'une génération sacrifiée sur l'autel de l'apparence glorifiée par les réseaux sociaux où il est possible de s'inventer une nouvelle vie et par les célébrités éphémères issues des télé réalités=======Pas le meilleur sofia Coppola mais toujours une façon tres speciale d'aborder le theme de l'adolescence, de ses reves et desirs et du terrible desaveu de la realité une fois la maturité acquise...
le pire n'est pas la peine de prison -4 ans quand m^me-qui tombe sur nos ados effrayés des consequences de ce qu ils consideraient comme de l'amusement sans trop de consequence (comme tous les ados) mais plutot la dernière scene, avec cette petite gamine qui a fort bien compris quel parti tirer des medias et pour laquelle le jeu illlusoire continuera....
Par son approche, ce film me rappelle le bouquin bret easton ellis"moins que zero" mais ici , tout est adouci par l'approche si specifique de S Coppola: En un sens, en effet, elle nous dit bien souvent que tout ça pourrait ne pas être si grave...et on sent bien son ambiguité face à cette jeunesse pleine d illusions.
c est un peu la meme leçon que dans le film marie antoinette: la prsise de conscience arrive trop tard et avec elle l'irreparable: Durant l'adolescence tout reste tellement possible! ======Sofia Coppola filme son petit monde.C´est parfois très intéressant quand elle transpose le lieu (lost in translation) ou l époque (super Marie-Antoinette) mais quand elle filme les affres de ses propres copines starlettes cambriolées, les pauvres, avec leur participation spéciale (Paris Hilton) c´est bien superficiel.Moi, ce qui m´a quand même le plus étonné, outre la vacuité des intérêts des ados filmés, c´est le nombre incroyable de vêtements et autres bijoux et paires de chaussures de la maison de Paris Hilton,c´est assez pathétique.Sinon, quand on voit la fin on souffre vraiment pour le calvaire des Lindsay lohan et autres.Fianlement, si Sofia Coppola n´était pas aussi complaisante, on pourrait y voir un portrait terrifiant d´une certaine Amérique écervelée.Dommage que Sofia Coppola ne soit pas plus ironique.
Enfin, la BO est toujours un élément fort d´habitude mais là elle est peu inspirée, comme le film.============= Ce monde qui fait rêver les ados et leurs parents où la glorification des marques, limportance de limage, la culture de la fête, sont devenus les seules valeurs sociales. A méditer....===============Ce qui est fascinant dans sa démonstration cest que les ados pensent que la clé dentrée dans ce monde est lapparence et pendant un certain temps, le monde leur donne raison. Seuls de leurs parents ils se cachent. Mais dans leur monde (Facebook, vidéo virale et club privés), ils se vantent et sexposent. La réalisatrice sait parfaitement comment nous faire entrer dans cet univers, en filmant ces jeunes de près avec justesse ; les acteurs, Emma Watson, cynique et odieuse est parfaite, Israel Broussard le seul garçon de la bande seffémine sous nos yeux et interprète le rôle avec candeur.
Il ny a pas de morale ostentatoire à laméricaine, mais bien plus de subtilités : le traitement des adultes qui ne vient jamais en opposition à la bande de cambrioleurs et qui eux-mêmes sont dans des caricatures (les parents, les policiers, le juge, le journaliste, les détenus)_______La jeunesse d'aujourd'hui semble bien être désorientée par les mas médias et l'internet qui envahit la vie quotidienne. en effet, souvent la publicité présente des messages qui promettent la belle vie facile sans que cela corresponde à la réalité.
===========Il est de bon ton d'aimer Sofia Coppola. C'est "cool" c'est trendy comme une paire de boots isabel marant. C'est pourtant la réalisatrice du bling bling. Pas étonnant qu'un fait divers pareil aie tapé dans l'il de la miss ! Une bande son gueularde, 1:30 de dialogues sans intérêt. Oui elle reste neutre et c'est embêtant car on ne ressent rien qu'un ennui profond en visionnant the bling ring. Le film de l'ère du vide. Foxfire sans le talent. Virgin suicide revisité sans Air et sans vierges. N'est pas dans l'écriture bret easton ellis période less than zero qui veut. Gregg araki fut plus surprenant voilà plus de 10 ans avec sa trilogie doom génération. Sofia, pauvre fille à papa.============. Le cocktail apparence, drogue, alcool et boîte mis en ligne sur les réseaux sociaux est édifiant ! L'identification aux célébrités est bien sûr évidente, ainsi que le goût immodéré du luxe facile où tout est désir et uniquement désir... Mais ce qui se révèle très vite passionnant, c'est que malgré le vide complet de ces vies où seul compte le matériel, le but ultime que vise cette bande à travers les risques encourus est de devenir chacun à leur tour célèbre et reconnu pour leurs méfaits ! À ce titre, on ne peut être que surpris par la prestation de Nicky sur l'analyse qu'elle fait de cette expérience en la retournant à son avantage devant une journaliste et même après le procès ! Une sacrée comédienne ! Ce monde de strass et de paillettes où le besoin de posséder devient compulsif aussi bien chez ces célébrités (où la quantité et le choix dépassent celui d'un magasin), que chez ces ados fascinés par cet étalage, ne peut que nous interpeller. ============