Je vais m' efforcer de faire bref malgré ce que j' ai sur le cœur, mais avant de quitter la France je veux laisser derrière moi non seulement ma colère mais aussi le poids de mon chagrin et de mes désillusions .
Colère en ouverture contre Annie – ma Cousine Annie – que j' aimais tant car elle était pour moi plus qu' une sœur. Il paraît, sic Marie-Pierre, qu' elle ne comprend pas pourquoi je suis si furieuse contre elle ( alors que je le lui ai écrit ! Mais puisqu elle s' entête à faire l' autruche c' est si commode, je l' écris à vous deux pour laisser une trace, je n' ai pas d' autre choix). Furieuse en effet contre elle, à un point tel, que jamais je ne lui pardonnerai de m' avoir manipulée. De NOUS avoir manipulés car je ne suis pas la seule.
Mémère Duton disait naguère qu' Annie était une vicieuse, qu' elle faisait ses coups en dessous. Je viens confirmer ses dires avec un demi siècle de retard car à l' époque je ne prêtais qu' une oreille distraite à ces accusations, et je n' aimais pas ce mot VICIEUSE et surtout j' aimais trop bien ma cousine. Hélas c' est vrai, Mémère avait bien vu !
Manipulation dont elle est coutumière afin d' obtenir ce qu' elle veut ! Comme pour se débarrasser de Jean-Pierre qui, d' après elle, pleurait dans son fauteuil pour se faire plaindre quand on allait le voir. Aucun don pour l' empathie Annie et même aucun affect ! Elle, elle ne ne se plaint jamais mais dans ce cas précis elle avait juste besoin de se sentir soutenue par le plus grand nombre possible de gens, amis ou famille autour d' elle, tant sa culpabilité, et pour cause, était grande. Et ça a marché ! Elle nous a pris pour des cons, surtout moi la grande naïve...Passons, il vaut mieux !
Manipulation à propos de l' affaire Benjamin. Malgré ses dénégations bien sûr qu' ELLE SAVAIT !!! Elle savait qui était ce gamin, ce qu' il valait et pourquoi on lui avait confié. Je l' entend encore me dire, et à tant d' autres, NON JE NE SAVAIS PAS ! Tel un âne buté qui refuse l' obstacle dans lequel il s' est pris les pattes. Totalement dans le déni Annie Cordelette face à sa vraie responsabilité dans cette affaire. Sa méthode à elle : faire l' autruche en détournant à sa façon le sens des mots et des questions posées. C' est cette bonne femme (une assistante sociale ? qui l' a tant emmerdée qui avait raison ). OUI c'est elle qui a vu juste , le jeu qu' Annie nous jouait !
Manipulation sur le Voyage au Maroc ! C' est une fille qui ne perd pas le nord la cousine Annie et qui, quelle que soit la nature de ses besoins, sait demander de sa petite voix si doucereuse ( sa mère l' appelait Melle je veux ) A peine avais-je touché mes indemnités de licenciement ( licenciée pour raisons de santé )que je me suis retrouvée - à l' insu de mon plein gré comme on dit - dans l' avion Paris-Agadir. J' étais en pleine poussée de sclérose en plaques, ultra dépressive, souffrant de partout, j' étais épuisée mais pour elle c' était l' occasion rêvée, Tu tombes bien Zabeth m' a-t-elle dit, s' empressant de m' entortiller ...Ah si vous l' aviez vu se comporter avec son grand amour. Rien n' était trop beau ni surtout trop cher pour lui, cela en était risible, limite pathétique «. Sachez qu' Annie au « 7ième ciel « a fini par me dire qu' elle aurait méritait mieux comme homme dans sa vie que Jean-Pierre « Textuel !!! Et oui, connaissant Yann un peu mieux qu' elle j' en ai été estomaquée !Et encore plus surprise quand « l' amour de sa vie « a débarqué chez moi avec son épouse. Lors des repas où il se permettait d' arriver avec 2 heures de retard, il prononça au cours du dîner le mot sodomiser 14 fois « ce soir je vais te sodomiser disait-il devant nous à sa femme gênée. Bref, le Yann un super sale-con-salace en vérité, sans aucune éducation même de principe. Qui de plus a failli déclencher un drame vis à vis d' une jeune fille qu' Annie avait dû se trimballer en garde. En la traitant de PUTE ! Il n' eût que ce genre de vocabulaire tout au long de la soirée. Si bien qu' Annie de plus en plus mal à l' aise, a fini par me coller un chèque de 1000 euros sur le coin de mon bureau pour me faire avaler la pilule : le comportement et les désagréments commis par ce type odieux ! Et je les ai accepté sans aucun problème tant j' étais écoeurée, sachant par ailleurs que son amant la tapait un peu trop régulièrement côté pognon et qu' elle n' avait donc aucun souci d' argent de ce côté !!!
Cela dit jamais je ne me permettrai de juger Annie sur cette liaison qui n' appartient qu' à sa vie intime, privée. Contrairement à vous, je précise Toi, Annie et ma Tante Arlette, qui avaient pris lors de notre divorce total parti pour Monsieur Babault Françis, n' hésitant pas une seconde pour me taper dessus, me mettre à l' index au passage alors que c' est lui qui a demandé le divorce sous la pression d' une de ses collègues qu' il venait d' engrosser ( ce que bien entendu j' ignorais ). J' ai su à l' époque, que j' avais été accusée d' avoir fait vendre la maison de Francis Babault par vous mes cousines. INCROYABLE ! Comme quoi vaut mieux se taire quand on ignore ce qui se passe à l' intérieur d' un couple mais ce que vous avez dit ce jour là, devant cette personne qui me l' a rapporté, me reste sur le cœur pour qui connaît la vraie vérité et n' a pas l' idiotie de juger sur des apparences trompeuses. Ma « brave » Tante a d' ailleurs continué un temps à recevoir Mr Babault et sa copine derrière mon dos, c' est dire l' estime qu' elle lui portait !
A présent j' en profite pour te poser une question Dominique, qui me reste aussi sur le cœur.
Lors des fêtes du Bicentenaire de la Révolution Française, en 1989, j' avais invité à venir à Paris TOUS mes petits-cousins que j' adore, toujours et encore, ainsi que tes enfants à toi. Et qu' as-tu répondu à Annie qui s' est empressée de me le répéter bien sûr :
« Ils n' iront pas à Paris car Zabeth ils ne peuvent pas la voir « Mais qu' avais-je donc fait à tes gosses Dominique pour qu' ils me détestent à ce point ? Ou plutôt que n' avaient-ils entendu sur mon compte quand j' étais dénigrée par ma propre famille une fois que j' avais quitté Guise, surtout à Guise. Pour sûr les oreilles m' ont plus d' une fois sifflé. Mais sachez que je n' ai jamais été dupe de ce que vous racontiez sur mon dos dès que je reprenais le chemin de Neuilly puis de Paris. Devant une tasse de café c' était le sport favori de ta mère : CRITIQUER celui ou celle qui venait de quitter La rue Louis Pasteur vous ses enfants compris . C' est pourquoi, par trois fois en quinze ans j' ai pris de la distance avec la famille. Ce dont vous aviez l' outrecuidance de vous étonner de surcroît !
Voilà, Dominique ce que je tenais à te dire dans les grandes lignes car mieux ne vaut pas rentrer dans les détails et venir aussi te parler de ton frère Frédéric quand il tenait ce bistrot à Guise. Tout Guise sait mais dans la famille j' en ai jamais entendu parler de cette affaire en plus du gros paquet de fric qu' il n' a jamais rendu à Mémère.... Et puis je me pose aussi cette question à présent au sujet d' Annie, encore elle, aussi franche et hypocrite qu' une planche pourrie l' ayant bien compris désormais : Quelle est sa responsabilité à elle dans tous ces ragots et autres cachoteries ? Ragots détournés, colportés dans quel but ? C' est pour ça que j' ai décidé de te mettre cela noir sur blanc pour que tu puisses faire le tri de ton côté. Avec Jany !
A présent je dois raccrocher et partir, mes valises vont être plus légères ainsi. Et surtout je n' ai plus de souci à me faire. Mon appartement, dont j' ai fini de payer la dernière échéance ce mois-çi, me protégera jusqu' au jour de ma mise en terre. Je l' ai mis en location et je vais enfin pouvoir vivre mieux mon existence après 27 ans de galère. J' ai survécu en m' élevant sur le plan intellectuel et professionnel et c' est toute seule que je m' en suis sortie. Seule je sais que je vais mourir aussi mais je n' ai pas peur puisque je n' ai rien à me reprocher. Moi j' ai toujours avancé à visage découvert dans ma vie, c' était facile alors de me taper dessus.
Et je n' ai plus qu' un seul regret à cette heure, ne pas avoir laisser tomber définitivement la famille quand vous avez tous pris parti pour Mr Babault ( sauf Mémère qui m' a élevée avec les prêtres.) J' en veux aussi beaucoup à ta mère qui par sa bêtise a cassé le peu de chance qui me restait de rabibocher le lien avec ma fille en lui disant que Si j' avais été une mauvaise mère, je ne faisais que reproduire le problème des femmes Duton ( se comptait-elle dans le lot avec l' histoire malheureuse qu' elle a eu avec la sœur de Pierre : Nadia ). Racontant à Melle Babault que je n' aimais pas les gosses et que si je l' avais maltraitée c' était sans doute à cause de mes antécédents côté maternels....A ma Tante Arlette que j' aimais beaucoup aussi, même morte jamais je ne lui pardonne pas d' avoir dit en si peu de mots autant de conneries. Alors qu' elle se targuait d' avoir un sens aigu de sa famille : la sienne sûrement pas celle des autres.
Moi, maltraiter ma fille unique comment a-t-elle pu dire une chose pareille. Ma fille était ma seule et unique racine ! Je n' avais qu' elle !!! Et pour elle j' ai fait tout ce que j' ai pu !
Ma mère a été déchue de tous ses droits maternels envers moi pour coups violents répétés, mauvais traitements et enfermement dans un cellier sans presque de nourriture des semaines durant... pour m' avoir laissée violenter par mon Beau-Père qui lui s' est bien débrouillé pour ne pas être condamné....
Ma tante a aussi dit un jour à Annie alors que je cherchais à savoir qui était mon Père :
« Qu' est-ce qu' elle nous enquiquine Zabeth, sa mère Edith, elle sait peut-être même pas avec qui elle l' a eu ! Tout ça c' est de l' histoire ancienne « empêchant mon Oncle Pierre d' en parler ( Mon Père avait assisté à leur mariage ). Mon Oncle Pierre que j' aimais beaucoup, a juste eu le temps de me dire qu' il était grand, très grand mon Père ! Elle l' a fait immédiatement taire, pourquoi ? Elle était de connivence avec qui !
Ta mère n' a peut-être pas vraiment tout su de ce que j' avais vécu durant 3 ans : un vrai calvaire à Préfailles Loire-Atlantique mais dans ces cas là ON LA FERME ! Et on ne dit pas n' importe quoi à quelqu' un qui est en recherche d' un Père, d' une identité, de son origine naturelle et qui en souffre beaucoup. A une gamine, Catherine ( Elisabeth ) Babault qui ne sait plus où elle en est après le mal qu' elle m' a fait, on n' entasse pas sa mère. Moi sa mère oui qui, après le coup qu' elle m' a porté le 23 juillet 1985, je n 'ai jamais plus été capable d' être pareille. Brisée, complètement cassée de partout je suis depuis !
Mémère Duton et Mau-Mau furent mes tuteurs.
J' emporterai dans la tombe le jugement du Tribunal de Grande Instance de Nantes qui a condamné ma Mère au Pénal et deux lettres de mon Père ( Officier Canadien anglais ) qui parle de moi sur ces lettres écrites à ma mère alors que je n' avais que quelques mois.
Je quitte la France et JE NE REVERRAI JAMAIS PERSONNE DE MA FAMILLE !
A présent tu peux aller me casser du sucre sur le dos en compagnie de ta sœur mais ce n' est pas à toi, loin de là, que j' en veux le plus Dominique, sois-en assurée ? Toi et Jany vous vous êtes toujours tenus à une certaine distance de nous tous , y avait-il une raison à cela je n' en sais rien mais vous avez bien fait.
Par cette lettre je veux juste laisser une trace et je vous ai choisi tous les deux.
Elizabeth
A Paris, le 23 novembre 2014
NB : Je n' en serais pas réduite à vous écrire cela si dans cette famille on nous avait laissé exprimer notre ressenti, nos douleurs. Pendant des années j' ai en vain essayer de parler à ta mère assise sous son saule-pleureur mais son seul et unique centre d 'intérêt c' était les gamins qui tournaient autour d'elle. Jennifer, Jennifer ! Je l' entends encore lui crier dessus. Mais Annie est pareille. Les problèmes, les états d' Ames elle préfère les zapper ou les dissimuler avec les poussières sous le tapis. Arlette c' était aussi cela mais avec l' esprit grande table très sympa . Au moins lui reconnaître qu' elle s' est efforcée de protéger la cohésion de la famille. Et elle avait quelques valeurs qu' Annie n' a pas du tout. Annie est plutôt dans le PARAITRE , c' est la grande bouffe, la fiesta, avec en + pour elle les plumes dans le cul du Moulin-rouge, le monde ringard des Paillettes, tout ce qui brille quoi ! Comme ce qu' a dû être au Maroc le mariage de son sodomite bien aimé ! Elle a dû en revenir EXTASIEE !!
Un jour avec la mère de Jean-Pierre nous avons eu le malheur de parler de nos histoires de diabète à table, Annie nous a fait taire tout de suite. Mais le pire de tout c' est que jamais de toute ma vie passée chez Arlette puis chez Annie, je n' ai jamais entendu parler d' autre chose que d' histoires de gamins, et plus ils étaient petits plus ça y allait avec les gamins et les a re a re,ambiance des plus infantilisantes. Jamais jamais une seule fois je n' ai entendu parler d' une actualité quelconque, d' un truc culturel ( mis à part les Parcs d' attractions ) des conversations d' ADULTES que nenni ! Jamais, jamais ! JAMAIS de conversations dignes de ce nom entre adultes ! Toujours et encore des propos sortant ou tournant uniquement autour du monde de l' enfance. Et de la petite enfance en particulier. Arlette a semble-t-il transmis cette névrose, car il s' agit de cela quand on arrive à ce stade, à sa petite famille car dans la tête d' Arlette il n' y avait que les gosses qui comptaient, surtout je le répète les tout petits parce que une fois qu' ils étaient devenus ADOS, là c' était pas vraiment son truc. Ce qui explique qu' elle adorait Jennifer qui était vouée à rester un grand bébé toute sa vie.
Allez Salut Dominique, je me rend compte que j' ai dépassé largement les limites que je m' étais imposée et je m' en excuse. Mais tout ce que j' avais sur le cœur est dit, OUF ! Ah non sauf une chose encore : je t' ai vu un soir passer au journal de 20 heures sur Antenne 2 à la télé. Et je t' ai tout de suite reconnue. Ta mère qui n' aimait pas les Négros mis à part – toujours et encore – leur bébés, doit être ravie que son fils préféré lui en ait fait deux ou trois je ne sais plus trop. Toujours est-il que l' immigration clandestine à parfois de bons côtés. Et peut-être bien de mauvais sur laquelle semble-t-il la famille préfère zapper ! En effet faut pas trop se poser de questions quand à la rapidité de la femme de Frédéric pour s' installer un salon de Coiffure à Paris, une maison des plus confortables et vivre, parait-il, comme des Princes !
Travail, au noir sans aucun doute.
Qu' Annie un temps a blanchi !!! Avec son air, comme d' hab', de ne pas y toucher.
Allez je commence à faire du mauvais esprit !
Continuez de rester à distance et bonne continuation à vous