Personne n' ignore dans ma ville de naissance que j' ai été élevée par trois Prêtres qui n' avaient rien en commun mis à part leur sacerdoce !
 
Les deux premiers, l' Abbé Lanier et l' Abbé Couterie, frais émoulus du Séminaire, m' ont aidé à faire mes premiers pas en ce monde....L' Abbé Bosschaert, le 3ième venu, je n' ai fait que l' entrevoir au cours de l' année 55 date à laquelle il remplaça mon Abbé préféré Joseph Lanier ( soucieux de vivre sa prêtrise plus près de sa famille savoyarde ) avant de quitter Guise pour je ne sais quelle raison.
 
Ce dut l' Abbé Woitellier qui le remplaça !
À peine sorti du séminaire, un jeune prêtre (Gael Garcia Bernal) prend son premier ministère dans une petite ville mexicaine. Protégé par son évêque, il est placé sous la coupe du père Benito, un vieux prêtre expérimenté. Amaro découvre bientôt que Benito vit maritalement avec une paroissienne et qu'il utilise l'argent des narco-trafiquants pour construire un hôpital. Mais lui-même n'est pas irréprochable qui tombe bientôt sous le charme de la jeune Amelia. Pendant ce temps, un troisième prêtre, le père Natalio, acquis à la Théologie de la libération, mène une vie frugale dans les montagnes avec les paysans, qui l'expose aux critiques de sa hiérarchie. "Le Crime du père Amaro" est l'adaptation d'un roman écrit à la fin du XIXème siècle par le grand romancier portugais Eça de Queirós. Carlos Carrera a choisi d'en transposer le sujet à l'époque contemporaine. Bien lui en a pris ; car les enjeux du roman sont intemporels. Sans jamais sombrer dans le manichéisme, il présente trois hommes d'Église qui, chacun à leur façon, répondent aux dilemmes auxquels la vie les a confrontés. En prêtre-guerillero, Natalio est le plus pur, et aussi le moins fouillé. Amaro est censé être le personnage central de l'histoire. C'est avec lui que le film commence et c'est avec lui qu'il se termine une fois conclue la poignante histoire d'amour avec Amelia (la jeune Ana Claudia Talancon, belle comme le jour, à laquelle on aurait volontiers promis une splendide carrière mais qui hélas n'a pas confirmé ces promesses). Pourtant, c'est le père Benito qui est le personnage le plus intéressant. Sa richesse vient de son ambiguïté. Il n'est pas un saint comme le père Natalio tout entier dévoué à ses pauvres ouailles ; mais il n'est pas non plus un salaud comme s'avère l'être tout bien considéré le père Amaro, ivre d'égoïsme et d'ambition. C'est un homme tout simplement qui voudrait faire le bien (assister une veuve éplorée, construire un hôpital…) mais doit pécher pour y parvenir. Désormais disponible sur Netflix, le film est sorti en 2003. Il a été accueilli par une moisson de récompenses aux "Ariel", les "Oscars" mexicains. Il est passé inaperçu en France. Son classicisme intemporel le met pourtant à l'abri des années qui passent.______Un film noir, poignant, qui a dû faire scandale ! Malgré tout, il est terriblement intéressant, car il nous pose questions sur les abus de l'Eglise, l'amour, la loyauté, et ce que l'Eglise peut encore représenter dans la société actuelle. La limite du film est qu'il présente la majorité des gens d'Eglise comme des escros avides de gloire et de pouvoir... (il y en a c'est sûr, mais sont-ils majoritaires ?). Cependant il a l'avantage de bousculer les spectateurs et de remettre en cause leurs croyances._____Une decouverte... Un hasard si j'ai découvert ce film, puisque je n'ai fait que voir la bande annonce sur une chaine ciné du cable, pour avoir une folle envie de le voir. Malheureusment, il n'était pas en salle dans ma ville, ou du moins n'y est pas resté plus d'une semaine, ce qui est fréquent avec ce genre de films. J'ai du attendre le DVD, et là... une merveille. Je ne suis pas forcèment une adepte du cinéma mexicain, mais, quelle erreur, ce film est fantastique d'emotions, de verité, de dureté. Et il raconte sans complaisance, ni romance excessive l'amour interdit entre ce prêtre extrèmement jeune, et cette gamine de 17 ans, tombée sous le charme de ce jeune homme séduisant. L'image du Mexique est elle aussi décrite avec une verité parfois dérangeante, aussi bien conscernant leur foi quasi doctrinaire, et proche du culte, mais aussi conscernant leurs conditions de vies souvent déplorable. La beauté de l'histoire d'Amaro et Amelita reside surtout dans sa transparence. Il s'interdit de l'aimer en tant que prêtre, mais, encore enfant dans certaiunes de ses reflexions, il se trouve des excuses pour expliquer son geste, sa faute, commise. Puis surtout, son opportunisme terriblement décrit à la fin. Dans le livre, Amelita était réélement, la victime D'amaro, elle était embobinée jsqu'au bout, mais la... ele joue un role important, le tente, le veux et l'obtient, avec toutes les conséquences que cela comporte. Amaro a fait scandale au mexique et a également fait les plus grosses recettes de l'histoire du cinéma mexicain, peut être par son ton justement telleemnt empreint de verité. A voir absolument.______Un drame qui bouscule l'orthodoxie religieuse à souhait dans des situations nécessaires ou acceptées. Une bonne claque pour un pays très "puritain" et croyant. Seule la fin s'achève trop brutalement à mon goût et les tourments finaux, sans être évoqués nous laissent une légère frustration. Je ne connais pas la fin du roman. Une interprétation parfaite avec une magnifique Ana Claudia . Dommage que la photographie est un peu trop studio. 4/5 à découvrir car assez dérangeant sur la religion (comme pour "Black Death) !!!_____
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