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Pour en terminer avec le vide de son existence le bobo affiche une mémoire inoccupée ce qui est plus grave.
 
Ne lui parlez pas par exemple de monnaie en francs, il ne sait plus du tout ce que cela veut dire.
 
Mais si sa mémoire laisse à désirer, il ne sait pas résister par contre aux idées reçues transmises, ce qu'il semble ignorer, de génération en génération. Le bobo n'ayant pas de passé puisqu'il se veut être un humain moderne en perpétuel devenir mais, à l'insu de son plein gré,  il rabâche des lieux communs qu'il mélange aux  idées formatées dispatchées à gogo parle web et autres médias. Incapable d'ébaucher la moindre réflexion personnelle y compris sur les sujets qui lui tiennent à coeur : ceux guidés en priorité par des choix éthiques et humanistes, of course, avec comme priorité ceux en vogue actuellement : racisme, immigration, colonisation, repentance, homosexualité...
 
Et pour tous les autres grandes idées : celles issues de la nuit des temps. Mais surtout ne pas lui dire. Faire comme si il vous l' apprenait, sinon il en serait vexé et très mécontent.
 

Qu'ajouter d'autres pour en finir avec lui  de manière définitive ?
Ségo reine des Bobos
 
le bobo se donne des airs engagés  mais il a la conscience politique d'une amibe
Le quotidien Le MONDE lui fait office de bible. Abonné fidèle il y puise références   et réflexions prédigérées, se contentant de gober toutes crûes les analyses sans chercher à les remettre en question
Se mélanger aux pauvres d'accord mais à condition de rester entre soi
D'ailleurs il habite la plupart du temps des appartements vides pour ne pas dire sans âme,  à son image, où il vit comme un oiseau...
 
Si bien que plus d'un bobo débarqué chez moi, il y a quelques temps déjà,  a toujours dû être ranimé in extremis pour cause de suffocation dès l'entrée dans mon home par le " bordel " y régnant. Pensez donc : j'ai compté plus d'un millier de livres sur 45 m2 ! Leur première réaction n'étant pas de me balancer celle bien connue des beaufs " t' as-lu tout ça ? " mais celle-ci qui ne vaut guère mieux " quel bordel ! ". Et toc, prends ça dans les dents ma voisine Eliza. ". Jamais l'un d'entre eux ne s'est attardé au delà de cette réflexion sur les rayonnages divers et variés mais il est vrai interminables et sans doute trop ardus pour eux de ma bibliothèque ! Quand au fameux BORDEL tout a toujours été propre et au carré chez moi.
 
Pas besoin comme lui le bobo d'avoir recours chaque semaine à une femme de ménage sans qui ses 45m2  à lui seraient dignes d' un méga panier à linge sale retourné ou plutôt d'une valise éternellement  éparpillée à l'horizontale sur le parquet. Le bobo se baladant pas mal chaque week-end que le temps soit bon ou mauvais en traînant derrière lui cette fameuse valoche à roulettes dont la résonnance sur le carrelage de notre cour insupportent les moins nantis condamnés à les regarder partir tout au long de l' année sans pouvoir jamais décoller eux-mêmes.
 

Enervants, très !
Pourtant, à l'inverse de ses parents, le bobo ne vit pas de son patrimoine. Au moins lui reconnaître cela.
 
Il ne vit que pour lui le bobo grâce à l'argent du fruit de son travail. Un copain, une copine à l'occasion, tenus à distance.
 
Au mieux un chien ou un chat. Sans  doute pour cette raison que les bobos font si peu d'enfants ( l'ultime contrainte ! )  et la conscience qu'ils ont de ne pouvoir élever un môme " dans un appartement si petit " ( le prétexte ) . Surtout celle de ne vouloir s'embarrasser de rien et de ne devoir rien transmettre à la génération future. Du tout benef pour eux.
 

Cette classe sociale, surtout composée d'adulescents et de célibattantes est donc condamnée à disparaître et c'est tant mieux ! Les bobos n'étant porteurs d'aucune valeur autre que leur compte en banque en leur gentillet quant-à-soi.
 
Inutile d'en rajouter sur la vacuité et l'irresponsabilité de ce personnage le bobo ne brassant que du rien et ne s'engageant que pour obtenir, ou défendre ses intérêts perso.
Très sociable mais sans aucune considération pour les autres parceque égocentrique à mort et sans cesse à la recherche d'un idéal de vie qui le ferait se sentir encore mieux y compris au détriment de son propre entourage. Vivre en totale adéquation avec son seul avis sans tenir compte de celui des autres si ce dernier ne lui plaît pas, le contrarie, l'insupporte. On va le voir plus loin.
 

Tendresse énorme pour les moins nantis  que lui appelés pauvres. Pauvres qu'il écoute généreusement d'une oreille attentive et compassionnelle. Et pour qui il met chichement la main à la poche à l'occasion. Qu'il plaint même de temps à autre ! Se contentant de l'aimer à vue car le bobo ne copine  pas avec la populace de son quartier, si ce n'est pour se révolter en paroles contre les façons cruelles que subissent les plus démunis de la part des autorités... Mais il n'a aucun état d'âme quand il s'agit pour lui d'envisager l'achat de son petit nid douillet au détriment de celui qui, ayant des possibilités plus modestes, doit lui céder la place.
 

Le Bobo bien que dôté de revenus confortables  n'ayant pas les moyens dans les quartiers chics. Endroits où nombre d'entre eux se précipitent une fois revendu au triple de son coût de base le loft acquis au moment  où les prix étaient encore abordables.  Plus personne à Paris n'ignore que le bobo a chassé la classe populaire en contribuant à la hausse de l'immobilier. Le Bobo étant un opportuniste inavoué mais convaincu du bien-fondé de ses décisions quels que soient les dégâts colatéraux causés.
Le confort comme souci ultime ce dont il a largement les ressources.
 
Et la diagonale de l'écran plat façon Google côté Culture comme maître-étalon.
Car il n'y a que paradoxes et autres contradictions chez le Bobo. Exemples :
 
Le Bobo est un homme de totale confiance envers lui je le répète, mais il doute souvent des autres quand il a du mal à comprendre,  ou à accepter, la façon qu'ils ont de vivre, eux,  leur vie  autrement surtout si cette dernière est plus originale, renouvelée ou à l'opposé de la sienne.
 
Le bobo a l'esprit ouvert mais l'arrogance butée.
 
Le bobo se veut innovateur et aime afficher sa différence ne manquant jamais une occasion de clamer haut et fort son unicité alors qu'il est d' un conformisme absolu confondant. La liste est si longue qu'il m'est impossible de l'énumérer mais je la tiens à disposition.
 
Electeur de gauche  mais vivant à droite
 
puisqu'il prend tout ce qui l'arrange dans le prêt-à-penser politique et fait l'impasse sur tout ce qui lui déplaît !   Une constante de l'esprit bobo, y compris dans la vie courante.
Je ne viens donc régler les comptes qu'aux Bobos bien de chez nous et, en particulier, à ceux  que je connais. Ceux parmi lesquels j'habite depuis leur installation ici, rue de Lévis . Ceux qui se sont appropriés les places vacantes laissées en grand nombre par les départs obligés et les décés des plus anciens du quartier.
 
Ceux qui  empoisonnent insidieusement la vie de tous les autres qui ne sont pas eux, c'est-à-dire nous.
 
Oui, je vous l'assure, subir le Bobo n'est pas rien ni de tout repos. Même si ses manières sont douces et têtues parcequ'il met un point d'honneur, très sûr de lui, à rester zen en toute circonstance. Un bobo ne doutant de rien  et ne s'énervant jamais ! Pour cause : ses parents l'ont nanti dès le berceau d'une confiance en lui totale et inébranlable lui mettant en mains tous les moyens à disposition. Ce qui lui a donné le temps de devenir le premier pur produit de son époque. Donc détenteur, selon lui, de vérités indubitables et, de surcroît,  emprunt de la tête à ses doigts de pieds de cette idéologie libertaire bien que consummériste le bobo n'étant pas à un paradoxe près !
Ledit Bobo a été conçu , disons à partir de Mai 68 .
 
Il est avant tout un parisianiste convaincu. C'est-à-dire parisien de souche plus provinciaux assimilés.
 
Il est arrivé dans mon quartier - 17 ième, entre Monceau et Batignolles - dans les années 97  où il occupe depuis une place stratégique  bien que floue  : le concept originel du terme bobo ne correspondant pas à 100% à l'usage qu'on en fait ici en France.... Mais, dans sa généralité et  son caractère spécifique,   même si on ne naît pas obligatoirement Bobo on peut le devenir : 
 
Mieux vaut juste, pour y parvenir, avoir l'esprit caoutchouc et les poches bien remplies.
Parcequ' au fait, qu'est-ce-qu'un Bobo ?  Bobo n'étant pas qui veut ! Mais qui peut.
 

Et qu'est-ce-que la bobo-attitude vécue par les uns, subie par les autres c'est-à-dire localisée parmi nous. Où comment dans ma capacité à interpréter le monde actuel je viens affirmer à ceux qui en doutent encore que le bobo existe bel et bien et qu'il n'est pas une vie  de l'esprit  mais une réalité au quotidien vécue.
Et la quasi totalité des Bobos du 28 de me tomber dessus par l'intermédiaire de ce simple bout de papier sur lequel ils s'empressent d'annoter en retour quelques réflexions hâtives, ironiques et cinglantes qui, toutes réunies, tiennent à peine en trois lignes. Un bobo digne de ce nom se targant d'avoir de l'esprit, sans aucun doute,  mais à la hauteur d'une chasse d'eau ! J'explique :
Mardi 12 février 2008, une affiche  scotchée dans le hall de l'immeuble
- à l'attention de tous les résidents -
 

Il y a une très importante fuite d'eau ( WC chasse d'eau ) depuis plusieurs jours ! Appartements côté escalier, qui va payer ?
 
  Histoire d'eau  - bis repetita - et de BOBOS    
 
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